Ceux qui se croient intouchable ou l'inJustice Argentine
Je vous laisse découvrir ce blog, peu à dire sauf un immense sentiment d'horreur.
http://justiciaparavalentina.wordpress.com/
Exposition a BA
J'ai inauguré jeudi ma première et je l'espère pas la dernière exposition à Buenos Aires.
C'est la même exposition que celle que j'avais monté à Paris et Reims.
vous pouvez voir les photos là : http://www.flickr.com/photos/dulconte/collections/72157600421358325/
Je ne vous oublie pas, mais c'est vrai qu'entre le bébé, l'expo et la changement de boulot ça a été assez chaud ces dernières semaines.
Si vous pouvez venir la voir prévenez moi, je vous ferai visiter.
Cocktail du 31 janvier 2008
Prenez
25% d’Italien (Ombrie)
25% de Normand
12% de Galicien
12% de Bourguignon
12% de Francilien
12% d’Argentin
saupoudré d’un peu de basque et de criollo.
remuez fortement pendant environ 30 minutes
Laissez reposer 9 mois et une semaine à 37 degrés dans un endroit humide à l’abri de la lumière.
à terme laissez le sortir tranquillement en torturant un peu sa maman et hop voilà Julien Joseph Dulauroy Rodriguez est né
c’est un bout de choux de 50cm pour 4.1kg
Vous aurez une photo d’ici quelques temps si vous êtes sage.
voilà voilà
test pour acrerune
Subtilement détourné de Ornithomedia
p.exergue
{
text-align:justify;
border-left:solid 3px red;
font-style:italic;
margin-left:30px;
padding-left:5px;
}
par rapport au code que tu m'as envoyé j'ai viré les balises <i> et ai ajouté " font-style:italic;" dans le css
si c'est bien ça que tu cherches, tu as juste à copier le nouveau p.exergue dans tes css
par contre, c'est <p class="exergue"> et non <p class="p.exergue">
au royaume de l'eau
Je me suis trompé,
je me suis retrouvé en Asie.
J'y ai mangé,
donner ayram,
1 000 000 de lire
J'ai repris le bateau,
Je me suis perdu
Je me suis assis,
Des femmes en fouloirs
m'ont souri.
J'ai traversé un pont,
j'ai admiré.
Une vieille dame,
près de 1500 ans,
parlait avec une mer.
Difficile de partir,
coincé entre tant d'eau,
coincé entre tant de beauté
coincé entre tant d'histoires
coincé entre tant de religions.
Chutttttt
de quel couleur est l'enfance ?
l'une devrait toujours être plus douce,
l'une devrait toujours rire davantage.
Cette couleur est faite de mondes inventés
Cette couleur est faite de rêves dérobés.
Ce jour de Noël,
loin du rouge et du blanc des marchands,
revêt de cette couleur :
Enfance

Bonnes fêtes à tous
Petite pose
l'heure du bleu
Quan chante le vent

Certains affirment qu'un vieil oiseau,
pour remercier un homme d'avoir sauvé les siens,
Lui offrit une aile.
Certains affirment que c'est ce jour là
Que la voile est née.
Un jour je naviguais au dessus de nos oiseaux.
J'ai vu passer une voile
qu'un vent fort a rendu au oiseau.
Cette nuit là, j'ai entendu le Puma,
roi de l'altiplano,
Chanter en mémoire du vieil oiseau.
Tenue de soirée
instant d'amour
Tristesse

Un musicien est mort,
Est-ce pour cela que je suis triste?
Un musicien est mort,
J'ai tant écouté ses chansons,
Est-ce pour cela que je suis triste?
Un musicien est mort,
j'ai tant dansé sur ses chansons,
Est-ce pour cela que je suis triste?
Un musicien est mort,
j'ai tant aimé leur vidéo,
Est-ce pour cela que je suis triste?
Un musicien est mort,
Tant de souvenirs me reviennent,
Et-ce pour cela que je suis triste?
Un musicien est mort,
un morceau d'adolescence le suit,
Est-ce pour cela que je suis triste?
Que sais-je,
J'ai mis un disque sur ma platine,
J'ai appuyé sur marche,
J'ai écouté sa guitare,
J'ai souri.
un musicien est mort,
J'ai écouté sa musique,
J'ai oublié ma tristesse.
Le chant du menteur

Roulant sur les nuages
une voiture rouge
ceux qui en sont descendus
eux aussi marchait sur le ciel

J'ai vu sous les cieux du sud
Des flamands roses
pataugeant dans une montagne
y cherchant de la nourriture
y cherchant l'âme soeur.

Sous le sel l'eau à foison
J'ai vu sur son horizon
Flotter les montagnes
J'ai vu sur son horizon flotter des diamants

Plantée sur un toit du monde
J'y ai vu des colibris jouer avec les cactus
J'ai vu un océan si bleu
voler sa place au ciel
J'ai vu un cactus si vieux
Qu'il a vu naitre nos cathédrales.

J'ai vu une ville devenir aveugle
j'ai vu le ciel si triste
j'ai vu la ville apeuré
J'ai été cherché une lumière
je l'ai offerte à la ville
J'ai tant aimée son rire.

Un matin, Sur les bord d'un lac.
J'ai vu une montagne plonger
se baigner avec jubilation
elle avait même gardée sa robe de neige.
Pour protéger sa pudeur?

un lac coquet et cachotier
un lac qui tient ses eaux
un arc en ciel lui offre ses couleurs
Deux voiles en focus.

j'ai vu un oiseau
J'ai lu sa légende
J'ai vu un oiseau fait roi,
le soleil pour couronne.
Et pourtant ils sont nombreux
ceux qui me traite de menteur
Une si bleue laguna colorada
Un bien beau métier

C'est à vélo que les gardiens les gardent.
Du vent qui aime les trainer vers les mirages.
De l'eau qui veut les rendre à la terre.
Au pays où flottent les montagnes,
Les dame volcans allaitent leurs petits.
Les gardiens les regardent avec tendresse.
Au pays où flottent les montagnes,
Pas de visas, juste des sourires,
Au pays où flottent les montagnes,
Pas de chômage, pour une montagne, 10 gardiens.
Alors prenez le nuage de 8h45,
nous nous retrouverons là-bas.
Partir
Dans un désert, chercher :
- l'herbe qui dessine sur le sable
- Le berger qui boit son thé
- le rire d'un enfant
Dans une ville chercher :
- le confort de l'amitié
- les rires de l'amour
- la douceur du partage
Ailleurs, ailleurs chercher :
- la différence
- la connaissance
- le plaisir
- le partage
- la découverte
Il faut toujours partir,
Le monde est trop vaste
Le monde est trop divers.
Il faut toujours partir,
Il faut toujours chercher,
Ce moment, celui de se poser.
Mais seul le voyage compte,
le but lui est excuse.
Si près du diner

Entre chien et loup le pêcheur se cache,
A l'heure ou le rio se couvre d'or,
Il attend son diner.
En face un autre pays,
En face un pays où il fait déjà nuit.
Est-ce à Fray Bentos?
Est-ce à Colonia?
Est-ce à Montevideo?
J'entends une cloche,
une de celle qui ouvre l'appétit.
Pêcheur presse toi,
Poisson presse toi,
on vous attend.
Repos

- Viens chère lune, reposes-toi sur mes branches
-Merci petit arbre, la jeunesse est bien bonne de nos jours.
- Oh vous savez dame lune c'est un honneur de vous aider.
-Merci bien votre branchage est bien doux, je suis si fatiguée.
-descendez d'un rien sur la droite, vous trouverez un lit encore plus doux.
-Merci
La lune s'est reposée un instant.
Puis s'est élevée dans les cieux,
Belle resplendissante, reposée.
On dit que depuis ce jours, Chaque soir,
La lune se repose sur son ami.
On dit que ça a lieu, au Nord de l'Argentine,
On nomme ce lieu Cafayate,
Ville de vin et de tranquille bonheur.
Un soir la lune a trouvé son arbre,
Un soir la lune a retrouvé le bonheur de briller,
Un arbre, dans un rio sec, en sait la raison.
Si haut
Reposer en paix

On me peint
Je voulais les peuples unis
on me coud
Je voulais les peuples libres
On m'affiche
Je voulais changer le monde
On me vend
Je voulais abolir l'argent
On m'idolâtre
J'ai tué pour mes idéaux
On me dit héros
J'étais juste un révolté
On croit faire honneur, mais
Pourquoi, pourquoi,
Ne me laisse-t'on pas en paix?
Tu me fais tourner la tête....

là-haut près des nuages des hommes pêchent
là-haut un lac taquine la lune.
Au dessus de nos têtes les poissons y nagent
Au dessus de nos têtes sont nés les Incas,
Union d'un lac, de ses iles et du soleil.
Je pense à leurs routes traversant leur empire.
Je pense aux cités encore cachées.
Ce soir je me tourne vers l'ouest,
Dans le soleil couchant je vois tes eaux,
Titicaca, je veux encore rêver sur tes rives.
Paroles de mains

Deux mains se croisent
parlent-elles de cette longue journée?
Se réchauffent-elles?
Que me racontent-elles?
- Buenos Aires est humide aujourd'hui
- Quelle chance, le métro est vide
Qui est-il?
elles me disent aimer glisser sur le papier
elles me disent aimer les lourds stylos plumes
Qui écrit je demande?
La droite me dis je tiens le papier.
La gauche sourit.
Que disent deux mains croisées...
Et pourtant là -bas

Assis place san Martin
Je regarde Buenos Aires
Je regarde son port
Assis place san Martin,
Mais mon esprit est parti là-bas.
Je vagabonde sur des sommets blancs
Je vagabonde entre ces sommets blancs
Vallées infinies où court de joyeux torrents
Je m'assois sur un lit dans un de leur lit,
J'y goute un de ces merveilleux thés,
Je me brule la langue,
pendant que descend la nuit .
Tous me parlent,
Tous se racontent,
Lui vient de la capitale
Lui vient de la vallée
Lui vient de la montagne
Tous veulent savoir ma religion
Tous veulent savoir si je suis marié,
Curiosité de l'étranger,
Moment de complicité.
Je vole au dessus de la vallée de la Swat
Doux moments
Mon esprit vagabonde vers Kalam,
Mon esprit descend la vallée
Nous arrivons à Mingora.
Beauté de la vallée, de ses montagnes.
Beauté de la vallée, de ses ruines.
Beauté de la vallée, douceur de l'accueil.
Je pense à tout cela et...
Je pense à la guerre
Je pense au fanatisme
Je pense aux attentats
Je pense aux morts
Je pense à la mort des monuments.
Je vole au dessus de la Swat
absurdité des fanatismes
Comment vivent ce qui m'accueillirent si bien.
Assis place san Martin
Je regarde Buenos Aires
Je regarde son port
Assis place san Martin
un coucher de soleil m'aide à oublier.
voir aussi
Passage

C'est dans les ruines que se trouvent ton chemin.
Alors j'ai couru le monde de ruine en ruine,
À Éphèse j'ai joué avec les chats.
À Pétra j'ai chanté en polychromie.
À Palmyre j'ai suivit la vallée des tombes.
À Uyuni, j'ai parlé aux lamas, j'ai vu la porte...
Je l'ai franchie.
je leur ai dit :
A travers les ruines, j'ai trouvé mon chemin.
Vous où est le votre?
Dis-moi

- Dis-moi, voyageur toi qui connais la beauté de Pétra,
pourquoi regarder ce paysage sans vie?
-Que dis-tu sans vie!
Regarde le vent joue avec les plus petites pierres
Regarde les nuages s'amusent avec les montagnes.
Regarde le soleil repeint à chaque seconde ombres et couleurs
-Dis-moi, voyageur toi qui connais les conteurs de Katmandou
pourquoi écoutes-tu ce paysage sans vie?
-Sans vie voyons!
Écoute les lamas qui rentrent à l'étable,
Écoute le chants des plantes cachées
Écoute les légendes de ces vieux trains.
-Dis-moi, voyageur toi qui connais les odeurs de Varanasi
pourquoi respires-tu ce paysage sans vie?
-Allez voyons ouvre toi :
Sens l'iode du pacifique, cet océan voisin
Sens l'histoire de ceux qui ont conquis ce plateau
Sens la douceur de la lune qui se dévoile.

que goutes-tu dans ce paysage sans vie?
-Qu'as-tu fais de tes sens?
Goute le maté de coca, cette plante bénie
Goute la finesse de la quinua, reine des Andes
Goute la saveur du sable qui crise dans ta bouche.
-Dis-moi toi qui connais les pyramides Mayas
Qu'est-ce qui te touches dans ce paysage sans vie
TOUT !
Touche l'air qui glissent entre tes doigts
Touche la rugueuse rouille et ses souvenirs
Touche ce que les livres ne savent pas dire.
- Mais toi, homme oublieux de tes sens pourquoi voyages-tu?
- Moi, je pose sur papier des images que je vole.
- Moi je pose sur papier des sentiment que j'ignore
- Moi je me sers du monde pour vendre du rêve.
Le chant des nuages
Écouter ...
sortir des voies

J'ai traversé des instants du monde.
J'ai ramassé un éclat de soleil à Byblos.
J'ai récolté des pierres à Pétra.
J'ai suivi le rire du vent à Mungi.
j'ai vu plongé le soleil à Holbox.
j'ai oublié les mendiants de la Paz.
A Buenos Aires, j'ai posé mon sac
J'ai aimé, nous nous sommes aimés
Aujourd'hui, poser la main sur un ventre
Aujourd'hui sentir la vie dans ce ventre.
J'ai traversé des instants du monde,
dans un ventre en forme de globe
se crée un nouvel univers.
Bientôt,
Nous irons traverser ces instants,
A 3 ou plus...
Choisir

Torrent de pluie sur carlingues de fer
Deux voies s'offrent, les écouter .
La voix de droite me dit :
Les trains 2 fois par jour
Me font l'offrande de leurs roues.
J'emmène de nombreux hommes
J'emmène de nombreuses femmes
Vers 3 pays
La Bolivie qui chante le quinua
Le Chili qui chante le vin
L'Argentine qui chante la viande.

La voix de gauche elle me dit :
Si je suis rouge, ce n'est pas de honte
Si je suis rouge, c'est de plaisir.
Le plaisir des lamas qui frappent mes traverses
Le plaisir des herbes qui me chatouillent.
De vieilles amies se repose sur moi.
Nos rouilles fusionnent.
Si tu me suis tu arriveras peut-être.
Mais où, cela importe peu.
J'ai pris la voie de droite,
J'ai salué wagons et locomotives,
J'ai caressé la rude peau des volcans
J'ai souri au vol des flamands
j'ai écouté le chant du vent
j'ai regardé un passant en forme de nuage.
Un jour j'arriverai...
Où, cela m'importe peu
...
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